Pouvez vous nous raconter votre parcours?
J’ai commencé à arbitrer en 2011 dans le district du Tarn quand j’avais 15 ans. J’ai passé mon diplôme puis j’ai arbitré pendant 3 ans en jeune arbitre ligue. Suite à une méforme physique, j’ai passé 3 ans en district avant de parvenir à remonter en ligue. Je suis arbitre depuis plus de 11 ans et j’ai assez d’expérience pour espérer intégrer la fédération. Intégrer la fédération signifie pouvoir arbitrer en deuxième division nationale en tant qu’arbitre central. Actuellement je peux faire de la touche en D2 féminine. A 26 ans, mon objectif est d’atteindre la première division avant la fin de ma carrière.
D’où vous vient cette passion?
Mes deux grands frères jouent au foot donc j’allais souvent aux matchs. Un jour le père d’une amie qui était arbitre m’a proposé de le devenir aussi, j’ai directement été emballée par l’idée et quelques mois plus tard je suis devenue arbitre.
Qu’est ce qui vous a attiré dans l’arbitrage?
Plusieurs choses m’ont données envie de devenir arbitre. Le premier point qui me motivait était de faire partie du jeu, d’être au cœur des débats. Le second, c’est le côté directionnel offert par les décisions que nous avons à prendre sur un terrain. Puis, il y a aussi le relationnel avec les joueurs qui me plaît énormément lorsque je suis sur un terrain.
Vous avez commencé dans le foot en temps que joueuse ou vous vous êtes directement orientée vers l’arbitrage?
J’ai aussi joué au foot mais pas très longtemps, c’est vraiment l’arbitrage qui m’a plu sur le long terme.
Le football féminin se développe t-il depuis vos débuts?
Ces dernières années le monde du football féminin se démocratise sans cesse, nous avons deux arbitres au niveau national qui servent de locomotives. La coupe du monde féminine qui a eu lieu en 2019 a aussi servi à développer le football féminin ultra rapidement. Je pense que c’est vraiment bénéfiques car si le football féminin se développe, l’arbitrage féminin lui emboîte le pas.
Arbitrez vous les hommes ?
Lorsque nous arbitrons en amateur, nous pouvons arbitrer autant les hommes que les femmes. Mais plus on monte en niveau, plus nous sommes amenées à arbitrer des matchs féminins. Donc plus j’ai gravi les échelons, moins j’ai arbitré les championnats masculins.
Pourquoi?
C’est une décision de la fédération, je ne connais pas vraiment les raisons.
Chronique signée par:
– Julien Schmitt et Daniel Feuillade : Conseiller Technique Régional de l’Arbitrage
– Karim Toureche et Sébastien ROYUELA : responsables du pôle relation avec les clubs et relations entre la commission Régionale de l’arbitrage CRA et les CDA (commission départementale de l’arbitrage)
– Frederic Hostains le président de la CRA
– Footpy Rédaction
