Après un été de transition, l’US Pibrac réalise un bon début de saison et pointe à la 3ème place du classement de R1 poule B. Ainsi, après 3 victoires pour une seule défaite, Pibrac se déplacera à Luzenac pour tenter de maintenir sa bonne forme. Pour décrypter cette rencontre, nous avons interrogé Cyril Boscher, coach de l’équipe de Pibrac.
Vous êtes actuellement 3ème, quel premier bilan faites-vous de votre début de saison ?
“Difficile de faire un bilan après 4 journées, on verra après la phase aller. Pour l’instant, le bilan est positif avec 3 victoires pour une défaite, et une élimination sur pénalty où nous n’avons fait mieux que rivaliser chez une N3, en coupe de France. Il faut garder ce que l’on a fait de bien, et effacer le reste. Nous partons de très loin, avec 19 départs sur l’effectif R1 de la saison dernière et le renouvellement complet du staff après un long mandat. A l’instant T, il est positif avec un groupe agréable, de qualité, à l’écoute, qui bosse bien, mais il faut rester vigilant se remettre en question chaque semaine.”
Votre prochain adversaire sera Luzenac ce samedi, comment abordez-vous cette rencontre face à l’actuel 9ème ?
“C’est une belle équipe et chez eux, ils sont difficiles à jouer. Après 4 journées, le classement ne reflète pas forcément le niveau de l’équipe que nous rencontrons donc on va à Luzenac en ne s’occupant surtout pas de leur position mais, pour y faire un match plein avec du contenu pour y mériter un résultat.”
Comment voyez-vous la suite de votre saison et quels sont vos objectifs ?
“On va essayer de faire mieux que ce que l’on pense de nous. La saison est longue, donc il ne faut surtout pas s’enflammer. Mon souhait est de prendre rapidement des points, pour passer une deuxième partie saison tranquille sans manquer d’ambition.
J’ai passé une intersaison très compliquée, très prenante à construire, bâtir, organiser avec le président ce que nous avons aujourd’hui. J’espère que nous finirons cette saison à la hauteur de cet investissement, même si nous avons des contraintes « administratives » avec les mutations, mais nous ne sommes pas les seuls, donc pas d’excuses. On aura ce que l’on mérite.”
