Dans un communiqué conjoint, les 14 clubs amateurs de D1 et D2 féminins, dont le Montauban FCTG et l’ASPTT Albi font partie, exigent d’être traités de la même manière que leurs homologues masculins. En effet, depuis le 18 octobre 2020, le championnat de D2 est arrêté, au même titre que les compétitions de foot masculin sous le niveau National en France. C’est ce que reprochent les présidents du Collectif des 14 clubs amateurs arguant que les deuxièmes niveaux féminins au Basket et au Handball eux, continuent toujours et que chez les voisins anglais, espagnols ou italiens les championnats n’ont jamais été arrêtés.
Les clubs dénoncent le retard dans l’égalité de traitement entre les sports et entre les hommes et les femmes. Ils demandent ainsi la reprise du championnat de D2, de la Coupe de France Féminine ainsi que le respect des engagements financiers pris par la FFF. Mais en premier lieu, le championnat de deuxième division exige la reconnaissance officielle de “sport de haut niveau” pour ne plus se retrouver dans ce genre de situation à l’avenir.
Pour aller dans ce sens, le Collectif met en avant la fréquence des entraînements de leurs équipes (de 4 à 8 fois par semaine), la présence de nombreuses joueuses internationales dans les effectifs concernés, dont certaines préparent même les JO de Tokyo, et leur statut d’antichambre du football professionnel et de formateurs pour l’élite. Évidemment, l’arrêt total des compétitions pour des structures aussi importantes est préjudiciable et aucun des responsable ne comprend pourquoi les discussions en vue d’une reprise des activités n’avance. Les 14 clubs sont bien entendu prêts à respecter les protocoles sanitaires exigés pour l’organisation des compétitions et attendent désormais un retour des instances après de nombreuses sollicitations ces dernières semaines. La balle est donc dans le camp de la Fédération et des responsables politiques.
Les entraînements continuent chez les féminines en attendant la reprise des compétitions (crédits : ASPTT Albi)