Après 20 ans d’arbitrage au niveau régional puis 5 saisons en tant que déléguée fédérale, je débute ma 3ème saison comme Déléguée à la LFP c’est à dire sur les rencontres de Ligue 2 et Ligue. Je suis également membre de la commission des délégués du district Gard-Lozère où je m’occupe principalement des désignations. Je suis dirigeante et membre du CA d’un club de district où je m’occupe de l’organisation des plannings de match des week-ends ; nous comptons 18 équipes des U6 aux séniors. Mais je suis surtout à l’écoute des clubs de mon secteur (voire un peu plus) qui ont besoin de conseil sur les règlements ou d’aide administrative pour leur bon fonctionnement.
Dans un monde football très masculin, quels sont tes atouts pour te démarquer ?
Dans un monde du football encore largement dominé par les hommes, mes atouts pour me démarquer sont :
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1. La passion : J’ai marché sur les pas de mon grand-père qui lui-même était arbitre et bénévole au sein du club de notre ville avec mon oncle… Et j’ai commencé le bénévolat à l’âge de 16ans au sein de ce même club en commençant par aider sur les tournois à faire des crêpes ! J’ai ensuite été arbitre pendant 20 ans en représentant mon club tout en étant dirigeante et prendre quelques responsabilités comme la gestion administrative, les planifications ou encore l’organisation de tournoi interne ou externe.
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2. Mon engagement : je suis au service des acteurs du football, arbitres, éducateurs(trices), dirigeant(e)s et délégué(e)s, et des clubs depuis mes débuts dans les instances en 2012.
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3. La collaboration : Travailler avec d’autres femmes et soutenir des initiatives qui promeuvent le football féminin renforce le mouvement et montre que l’union fait la force. J’ai la chance de faire partie du « club des 100 » depuis sa création en 2017 par la FFF. Ce club a été créer pour identifier les femmes dirigeantes dans les clubs, et les instances avec des compétences pour leur donner la place qu’elles méritent avec les responsabilités correspondantes.
Le football féminin a connu un énorme essor au cours des 10 dernières années, pourtant il a du mal à convaincre le grand public et l’attrait à venir dans les stades, pourquoi ?
Le football féminin a effectivement connu un essor significatif au cours de la dernière décennie, mais plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi il peine encore à attirer un large public dans les stades :
1. La visibilité médiatique : Bien que la couverture médiatique ait augmenté, elle reste souvent inférieure à celle du football masculin. Moins de matchs sont diffusés à la télévision, ce qui limite l’exposition du public au sport féminin.
2. Sponsoring et financement : Les clubs et les équipes féminines reçoivent souvent moins de soutien financier que leurs homologues masculins, ce qui peut affecter la qualité des infrastructures, des équipes et des promotions.
3. Culture et tradition : Dans de nombreux pays, le football masculin a une longue histoire et une culture profondément ancrée. Le changement de mentalité pour inclure le football féminin prend du temps.
4. Développement des talents : Bien que de plus en plus de jeunes filles s’engagent dans le football, le développement des talents féminins et l’accès à des formations de qualité sont encore en cours d’amélioration.
Pour surmonter ces défis, il est essentiel de continuer à promouvoir le football féminin, d’améliorer sa visibilité et de créer des opportunités pour que les jeunes filles ou jeunes femmes s’impliquent dans ce sport.
Tu es très impliquée dans tes différentes missions, pourquoi cet engagement avec l’équipe ACO ?
Quand Guy m’a contactée, je n’ai pas hésité un instant pour lui dire que j’acceptais d’être à ses cotés pour ce nouveau challenge. Son projet ambitieux, ses connaissances de monde du football amateur et ses expériences aux différents postes au sein des clubs et des instances font de lui l’Homme de valeurs et d’engagement qu’il est. Les hommes et les
