Interview

Les jeudis de l’arbitre – Benjamin Candelle, une vision novatrice de l’arbitrage

Présentation des 3 arbitres d'un match amical de pré-saison entre Balma et Bergerac. Benjamin Candelle est à gauche de l'image

 Benjamin Candelle, (à gauche sur le photo) jeune arbitre de Régional 2 qui aborde l’arbitrage d’un œil nouveau et différent se prête au jeu de nos questions.

Pouvez-vous vous présenter et expliquer votre carrière d’arbitre ?

Je m’appelle Benjamin Candelle, j’ai 26 ans et dans la vie je suis acheteur pour différents magasins Intersport. J’ai commencé l’arbitrage à Luzenac quand ils étaient en National et qu’ils voulaient accéder à la Ligue 2. Au départ joueur, j’ai connu trop de blessures pour pouvoir continuer à pratiquer, donc je suis arbitre depuis déjà plus de 10 ans.

Comment est ce que vous avez eu cette envie de devenir arbitre ?

Après l’abandon de ma carrière de joueur j’avais envie de découvrir une autre fonction du football avec pour but d’apporter une nouvelle image à l’arbitrage en ayant une proximité avec les joueurs, en ayant de l’humour sur et en dehors du terrain. Je crois que mettre en place de la proximité entre le corps arbitral, les joueurs et les clubs offre une empathie nécessaire des deux côtés. Celle ci permet une meilleure entente et une meilleure compréhension entre chaque partie.

Donc cela ne devient pas éreintant au fil des années ?

Non ce sentiment est vraiment propre à chaque arbitre. Personnellement j’ai la chance d’avoir de bonnes relations avec la plupart des acteurs du foot régional. C’est un réel plaisir mais cela dépend de la façon d’arbitrer de chacun. Ce qui se passe sur le terrain est un facteur qui impacte les relations extérieures. Il faut être dans le dialogue avant, pendant et après le match. Par exemple l’autre jour après un match, je suis resté manger avec l’équipe que j’avais arbitré dans la journée devant un match de rugby.

Et cette proximité avec les membres d’un club en dehors du terrain ne vous influence pas lors des matchs que vous arbitrez ?

Non car je n’ai pas d’affinité particulière avec un club ou un autre, cette relation est aussi forte avec le club qui se déplace que celui qui reçoit. Un lien se créé entre moi et les clubs dès mon arrivée, et ce, jusqu’à mon départ du stade.


Combien de match arbitrez vous chaque année ?

Normalement nous arbitrons une vingtaine de matchs par an, mais avec les soucis d’effectifs on intervient beaucoup plus que prévu, plus d’une trentaine de fois. En plus de cela, je réalise différents contrôles sur les jeunes arbitres de mon district ariégeois au cours de la saison. Au delà de l’aspect administratif, le plus important lors de ces journées reste d’apporter aux néophytes une vision différente et plus expérimentée de l’arbitrage.


Arbitrer en R2 est une fin en soi ou bien vous rêvez d’accéder aux échelons supérieurs ?

Au vu de la saison que j’ai faite, j’espère que je vais pouvoir monter en R1 dès l’an prochain, ou dans deux ans. Ensuite, si la possibilité d’atteindre le niveau élite (dès le National 3) se présente d’ici 4 ans je serai déjà très heureux de faire une telle carrière.


Pendant combien de temps les joueurs pourront encore espérer vous voir sur un terrain ?

Je n’en ai aucune idée! Ce qui est sûr c’est que tant que je pourrai arbitrer, je continuerai à le faire.

Chronique signée par:
– Julien Schmitt et Daniel Feuillade : Conseiller Technique Régional de l’Arbitrage
– Karim Toureche et Sébastien ROYUELA : responsables du pôle relation avec les clubs et relations entre la commission Régionale de l’arbitrage CRA et les CDA (commission départementale de l’arbitrage)
– Frederic Hostains le président de la CRA
– Footpy Rédaction

1 Comment

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  1. AnnÉ patrick

    13/04/2022 at 18h44

    vu le nombre de personnes qui ont signé cette interview … l’intéressé a t il eu son mot à dire … 😂😂😂 c’est bon je sors …

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